il nous parlait de sa France, celle qui
travaille à l'usine, celle qui lutte pour exister, qui chante le temps des cerises car elle n'en gagne que la queue. Elle était vraie cette France, solidaire, elle faisait souvent des cortèges et
signait des pétitions, des pétitions pour tout; en ce temps-là nos mômes s'émancipaient sans jouer les starlettes, entre les courses et la vaisselle, entre ménage et déjeuner, on ne voyait pas le
temps passer. Aujourd'hui j'ai plus envie de pleurer qu'en rire, il nous quitte sans nous avoir pesé, léger comme une plume de poète, il est mort et si le temps est relatif, il devrait s'arrêter,
ne serait-ce qu'une minute.
Ils sont mieux que bien !
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