Qu'ils repartent ! c'est la réponse généreuse concernant les immigrés du Maghreb quittant leur pays pour de multiples raisons. On pourrait au moins leur offrir une nuit de repos, vérifier leur situation, faire preuve d'un peu d'humanité. Mais avec les peurs et les égoïsmes et la démagogie ambiante, ils exigent une réexpédition immédiate; actuellement l'élue en question semble regretter ses propos, mais ils traduisent un sentiment partagé qui ressurgit lorsque l'histoire chatouille; nous devons être moins solide qu'il n'y parait, assez fanfarons pour nous proclamer la patrie des "Droits de l'homme", puis lorsqu'il faut en faire la preuve, le courage manque.
Il y a 70 ans les réfugiés Espagnols en firent les frais, fuyant le dictateur Franco ils croyaient être libres en entrant en France. Ils furent immédiatement placés dans des camps. Les femmes et enfants séparés des hommes, la plage d'Argelès en garde encore le souvenir douloureux.
Nous étions dans la France de Léon Blum, celle qui devait pourtant être rose. J'ai trouvé sur un blog l'histoire de Paco, elle en résume bien d'autres, je vous la propose, à lire absolument (ici)
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